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Photographe pour mariage a Madrid Barcelone Valence Alicante Ibiza et Marbella en Espagne Edward Olive. Photos de mariage et lune de miel artistiques. Portraits et books pour comediens, acteurs et mannequins.

Edward Olive Photographe de mariage en Espagne

Tel.: 0034 605610767

Email: edwardolive@hotmail.com


Photographe de mariages à Madrid Barcelone Valence Seville Alicante Espagne. Edward Olive un photographe de mariage artistique /  photojournaliste different qui offre un service de photos de mariage spontanées, naturelles et uniques pour les mariages internationaux  haut de gamme en Espagne, France, Portugal, Italie et Angleterre. Edward Olive photos de mariage artistiques et photojournalisme de mariage contemporain pour des couples modernes.

La Moraleja,  Pozuelo, Somos Aguas A B Norte, Monte Principe, Monte Alina, San Roque, Cadiz, Soto Grande, Malaga, Marbella, PuertoBanus, Ibiza Mallorca Castilla y Leon - Andalucia - Castilla-La Mancha - Aragon - Extremadura - Catalonia / Barcelona Galicia La Comunidad Valenciana - Region de Murcia - Principado de Asturias - Navarra - Comunidad de Madrid - Madrid Capital - Segovia y Toledo - Las Islas Canarias - Euskadi / El Pais Vasco - Cantabria - La Rioja - Las Islas Baleares - Ceuta y Melilla - Pozuelo - La Moraleja - El Barrio de Slamanca - Somos Aguas Norte -  Ibiza Eivissa Mallorca Menorca - Tenerife Gran Canaria Lanzarote.

Quand on dépense des fortunes sur un mariage mais juste pour économiser de l’argent  on ne prend pas le meilleur photographe on regrette la décision toute la vie. On pense toujours en ce qu’on aurait pu avoir. Le mariage dure un jour mais les œuvres durent pour toujours.  Edward Olive photographe de mariages. Reportage, tirages, album de mariage / livre, DVD /photos en disque dur et votre galerie web avec les photos. Déplacement France, Espagne et Europe compris. Préparatifs (si souhaités), portraits des mariés, mairie, église, (le minimum de) photos de groupes, vin d'honneur. Photos prises le soir au dîner, au dessert et fête. Photos noir et blanc, monochrome et créations diverses.


Un photographe de mariage artistique / photojournaliste different qui offre un service de photos de mariage spontanées, naturelles et uniques pour les mariages internationaux  haut de gamme en Espagne, France, Portugal, Italie et Angleterre. Edward Olive Photos de mariage artistiques et photojournalisme de mariage contemporain pour des couples modernes.  Edward Olive  artiste photographe  possède un regard  particulier et un style  documentaire qui vous offre des photos  uniques. Edward Olive a gagné des divers prix de photographie artistique et photographie de mariage.  En 2010 il a été élu meilleur photographe de mariage de l'année  au grand concours World Photography Gala Awards WPGA Annual Pollux Awards. Edward Olive est aussi photographe de portraits, books d’acteurs et actrices a Madrid.
​
Edward Olive entre passé et futur : entretien avec l’artiste 
Edward Olive crée des images inso­lites fait de courbes et de fron­tière indé­cises. Elles per­mettent de décou­vrir de l’inconnu dans le réel et quel que soit le genre de son tra­vail : com­mande ou créa­tion « pure ». Le corps absorbe une par­tie de ce que la lumière émet. Il existe alors sou­vent du calme et de la volupté dans les prises argen­tiques. Et par­fois une com­mu­nauté inavouable parce que sou­dain l’idéalité comme la réa­lité est réduite à rien afin que jaillisse l’approche d’une expé­rience inté­rieure inédite et pour­tant évidente.
 
Entre­tien :
 
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?

Si je mets la son­ne­rie de mon réveil pour me lever, en géné­ral c’est pour aller a des cours de Zumba ou yoga. Des fois, les week-ends, je me lève tôt en vue d’un dépla­ce­ment pour des pho­tos de mariage.
 
Que sont deve­nus vos rêves d’enfant ?

Mal­heu­reu­se­ment, par néces­sité, j’ai dû deve­nir plus prag­ma­tique. J’ai tou­jours des rêves mais je me rends compte que j’existe dans la vraie vie. Je vis tout ce que je peux de la manière la moins confor­miste pos­sible mais la liberté totale du rêve existe seule­ment dans quelques unes de mes photos.
 
A quoi avez-vous renoncé ?

J’ai renoncé à la vie plus conven­tion­nelle des gens “nor­maux” : mai­son avec petit jar­din et grand emprunt, 2 voi­tures, épouse, 2 enfants et tra­vail de 9.00 a 19.00. Je tra­vaillais dans un bureau comme “tout le monde” avec la fiche de paie à la fin de chaque mois, un plan de pen­sion de la boîte et l’assurance médi­cale payée. Un jour j’ai tout laissé. Vivre en dehors du monde du tra­vail fixe est dans un sens plus dur mais je me suis échappé et on ne va jamais me rat­tra­per. Dans ce sens, je n’ai renoncé à rien.
 
D’où venez-vous ?

Je viens d’une famille où les autres savaient faire des choses artis­tiques : dan­ser, faire de la musique ou peindre. Mais pas moi. J’étais le seul sans talent et tou­jours le pire dans l’école en art. C’est beau­coup plus tard que j’ai com­mencé les cours d’art dra­ma­tique et que je suis devenu pho­to­graphe autodidactique.
 
Qu’avez-vous reçu en « héri­tage » ?

Je crois que j’ai de la chance de vivre en ce moment dans un monde où on sait presque tout du passé mais en même temps on pro­fite des avan­tages du futur. Du passé on garde une pla­nète qui n’est pas tout à fait détruite et des pro­duits chi­miques tou­jours en vente pour déve­lop­per des papiers pho­tos. Du “futur” on pos­sède aussi des avan­tages. Par exemple, les gens peuvent lire cet entre­tien sur Inter­net et voir où ache­ter mes pho­tos dans n’importe quel pays du monde sur le web sans sor­tir de chez eux. Sans les pel­li­cules et pro­duits chi­miques de l’argentique je serais très triste car je n’aurais pas les moyens de m’exprimer comme je veux. Sans la publi­cité, gra­tuite, ouverte a tous et démo­cra­tique de l’Internet, je serais aussi triste avec mes pho­tos dans une boîte en car­ton dans la pous­sière, sous le lit.
 
Qu’avez vous dû “pla­quer” pour votre tra­vail ?

Il n y a pas suf­fi­sam­ment d’heures dans l’année pour toutes les choses que j’aimerais ou devrais faire. Je fais ce que je peux.
 
Un petit plai­sir — quo­ti­dien ou non ?

Le plai­sir plus impor­tant, c’est d’avoir du temps pour faire des choses pour moi. Si cela est quo­ti­dien, c’est encore mieux. Je passe beau­coup de temps à faire des pho­tos ou d’autres tra­vaux com­mer­ciaux, juste pour gagner ma vie. C’est donc un grand plai­sir d’avoir du temps, de temps en temps, pour faire des pho­tos plus per­son­nelles argen­tiques déve­lop­pées  à la main dans ma chambre noire.  Les pho­tos sont plus floues mais plus “artis­tiques”. Il n y a rien de mieux pour moi que d’éteindre les télé­phones, email et what­sapp et pas­ser des heures a faire quelques pho­tos seul dans ma chambre noire,  du genre à celle qu’on voit sur ce lien.
 
Qu’est-ce qui vous dis­tingue des autres artistes ?

Des fois, je pense que j’ai vendu mon âme au diable en fai­sant des pho­tos numé­riques seule­ment à moi­tié artis­tiques juste pour gagner la vie. Dans ce sens, je suis basique et pas inté­res­sant. Je vais donc répondre en par­lant seule­ment des pho­tos vrai­ment prises avec inten­tion 100% artis­tique.

Je pense que c’est une com­bi­nai­son : d’une part de moi-même et de mes déci­sions tech­niques et artis­tiques. De l’autre, de la volonté de lais­ser les choses se pro­duire au hasard. J’adore des appa­reils et objec­tifs des années 60–70, mon équi­pe­ment de chambre noire est aussi des années 70 et mes films ont tous une date limite d’utilisation dépas­sée de 10 ans. Ça pro­duit pas mal de hasard dans le résul­tat final. Ce 50% de hasard peux détruire des pho­tos ou les rendre d’un autre monde. La chi­mie peut deve­nir l’alchimie. On pour­rait dire que ce n’est pas du talent, c’est du hasard.

Il existe main­te­nant très peu de pho­to­graphes pro­fes­sion­nels qui uti­lisent tou­jours de telles tech­niques d’impression et encore moins qui impriment des pho­tos en cou­leur (copies ra-4 de néga­tifs c41 ou dia­po­si­tifs xpro c41). Il y en a encore moins qui le font pour les mariages. Je peux être moins bon qu’eux mais je pense mon­trer quelque chose d’intéressant et de dif­fé­rent. Des clients se sou­viennent des vieux temps quand toutes les pho­tos étaient tirées à la main. Il y a aussi des nou­velles géné­ra­tions de clients qui n’avaient jamais vécu ces temps-là mais qui les appré­cient comme un rêve nos­tal­gique.

Ce qui est sur­réa­liste est que je peux faire une photo aujourd’hui d’une per­sonne : mais la photo paraît d’une autre époque ou sans époque — “time­less” grâce à mes tech­niques. Je par­ti­cipe du monde moderne (et j’en pro­fite pour me vendre sur Inter­net et pour vendre mes pho­tos dans des agences online de vente de droits (comme dans le image bank Arcan­gel  ou de pro­duits comme dans Saat­chi  ou Red­bubble) mais je ne me sens pas tout a fait de notre temps. Quand je vois des vidéos banales en direct de tout le monde sur l’Internet, j’ai du mal à m’identifier avec notre époque. Pour moi, des pho­tos ou des vidéos doivent être des rêves. La bana­lité du temps est visible tous les jours dans le quo­ti­dien. Je ne cours pas der­rière la mode pour essayer d’en faire par­tie. Je fais ce que je fais. On l’aime ou on ne l’aime pas. Ce que je fais n’est pas à la mode, c’est donc indé­mo­dable.
 
J’aimerais pen­ser que je mets des élé­ments uni­ver­sels dans mes pho­tos de rue : la beauté, désir, un sens de rêve et dans mes pho­tos de mariage ou por­traits d’enfants, de vraies émo­tions cap­tées et des émo­tions pro­vo­quées chez le spec­ta­teur par l’élégance et un aspect intemporel.
 
Pour mieux faire com­prendre ce que je fais, je vais prendre l’exemple une femme qui veut offrir quelques pho­tos éro­tiques d’elle pour le cadeau d’anniversaire de son mari. Elle ne veut pas du Ins­ta­gram.. Peut-être n’a-t-elle pas 20 ans et ne cherche pas un style hyper­réa­liste. Sa réa­lité, elle la voit tous les jours dans sa glace. Mes pho­tos seront  sans du “Pho­to­shop”, ni du lif­ting pho­to­gra­phique. Je crée une Photo per­son­na­li­sée par mon regard, mon tirage, mon déve­lop­pe­ment.

Pour des jeunes mariés qui veulent un repor­tage fidèle au prix plus acces­sible, je peux faire un repor­tage avec des appa­reils numé­riques, auto­fo­cus et tout ce que la vie moderne me donne pour m’aider. En même temps, je cherche aussi faire quelques por­traits plus signi­fi­ca­tifs pour mettre en grand chez eux et alors là  je peux faire aussi des prises en argen­tique à tirage manuel.

Avec un bud­get plus impor­tant, je peux faire un film. Je deviens un “sel­lout” adap­table aux pos­si­bi­li­tés éco­no­miques de chaque client. J’essaie de le jus­ti­fier en me disant que je fais ce que je peux pour aider les gens qui veulent vrai­ment avoir mes photos.

Com­ment définiriez-vous votre approche du corps dans votre tra­vail ?

Il faut bien le choi­sir car il est autant impor­tant que le pho­to­graphe. Il n y a rien de pire que des repor­tages des Kar­da­shian et d’autres célé­bri­tés et encore pires leurs pho­tos “à poil” ou presque. Les déci­sions tech­niques et artis­tiques doivent être plus impor­tante lorsqu’il s’agit de nu. Je peux faire quelques pho­tos “nor­males” et réa­listes pour un client, mais s’il s’agit du corps nu dans la photo il faut cher­cher beau­coup plus loin et je suis dans ce cas beau­coup plus radi­cal. J’aime ajou­ter beau­coup d’éléments dans les pho­tos de nus : des espaces vides, des cou­leurs pas réa­listes, un grain fort qui couvre tout, des lumières fortes, des sombres très sombres, la pré­sence d’autres élé­ments dans la pho­tos: des lumières et filtres très osés. Je choi­sis alors mes meilleurs appa­reils et objec­tifs, mes meilleures pel­li­cules, un maquillage pro, les meilleurs lieux, le meilleur moment du jour pour la lumière, ainsi qu’un soin accen­tué pour le choix des sous-vêtements et la mise en scène des man­ne­quins pour les favo­ri­ser etc. etc…
 
Quelle fut l’image pre­mière qui esthé­ti­que­ment vous inter­pella ?

J’ai tou­jours plu­sieurs images dans ma tète que je n’ai pas encore faites ou que je n’ai pas encore faites comme je veux les faire mais je pré­fère ne pas tout racon­ter avant de pro­duire mes pho­tos ins­pi­rées pas ces images.
 
Et votre pre­mière lec­ture ?

A l’école j’ai fait un bac de langues et lit­té­ra­ture et j’aimais tout ce que les profs me don­naient. Ça m’aidait beau­coup que, par ailleurs, mes parents aient tou­jours plein de livres inté­res­sants et e diverses langues chez nous A la fac j’ai fait des études de droit avec énor­mé­ment de livres et ça m’a laissé un peu d’overdose pour de gros livres. Pen­dant des années je ne lisais rien. J’ai recom­mencé à lire quand j’en ai eu marre d’être avo­cat mari­time et que j’ai com­mence à étu­dier l’art dra­ma­tique la nuit. Je me disais que je pou­vais faire des études grâce à des mètres de livres. J’achetais des cen­taines de pièces de théâtre de Xavier Dur­rin­ger, John God­ber, Oscar Wilde, Caryl Chur­chill, Arthur Mil­ler, Tom Stop­pard, Ten­nes­see Williams… que je lisais sans cesse en évi­tant le tra­vail ennuyeux d’avocat. J’adorais lire les scé­na­rios de films, même plus que voir les films, et j’achetais tous ce que je pou­vais trou­ver dans les maga­sins. J’allais à Cha­ring Cross Road (entre Lei­ces­ter Square et Oxford Street a Londres) dans les maga­sins de livres d’occasion où les livres ne sont pas seule­ment beau­coup moins chers mais aussi plus inté­res­sants quant à leur odeur du vieux papier et les pho­tos de cou­ver­ture d’autre époque.

Je suis sans doute influencé pho­to­gra­phi­que­ment par des livres de fic­tion que j’ai lus, et dans un sens très posi­tif parce que les images qui sortent de mon ima­gi­na­tion pro­viennent de mes lec­tures. Elles me sti­mulent en don­nant l’occasion de créer des pho­tos ori­gi­nales qui ne doivent rien aux cinéastes ou d’autres artistes visuels. Avec l’Internet, c’est plus facile trou­ver des scé­na­rios de films et des séries de télé­vi­sion comme pour exemple avec Drew’s Scrip­to­rama. Mais dans un sens, ce n’est pas pareil et j’achète tou­jours de livres d’occasion sur Ama­zon. Plus qu”acheter des livres, main­te­nant mon plus grand plai­sir est de voir mes pho­tos sur les cou­ver­tures de livres. Je vends sur­tout des pho­tos argen­tiques pas trop des­crip­tives. Elles montrent quelque chose mais n’influencent pas trop les lec­teurs dans leur ima­gi­na­tion libre.
 
Quelles musiques écoutez-vous ?

J’ai le Spo­tify Pre­mium et j’aime bien la mettre comme musique de fonds quand je tra­vaille. On peut le voir sur mon Spo­tify (https://open.spotify.com/user/113433092).
 
J’écoute de l’acid jazz, funky et jazz funk comme Fun­da­ción Tony Manero et Jami­ro­quai ; funky house, disco, nu-disco et dance comme Sam Sparro, Me & My Too­th­brush, Bob Sin­clar, Mas­simo Vanoni, Nile Rod­gers, Jus­tin Tim­ber­lake, Chris Brown, Bruno Mars; Rap/hiphop comme Chi­rie Vegas, Flo Rida et Snoop Dogg ; dans le latino, la salsa de Marc Anthony, Grupo Extra, Oscar d’Leon, Tito Nieves, Gil­berto Sanat Rosa, la bachata comme Toby Love, Prince Royce et Romeo San­tos, le regue­ton comme Daddy Yan­kee, Pit­bull et Maluma ; la soul comme Bobby Womack, R. Kelly, Al John­son, D’Angelo, Kizomba/ Zouk, Chil­lout… un peu de tout.

Sou­vent, je mets une cer­taine musique pour les man­ne­quins lors d’une séance pho­tos pour créer une cer­taine ambiance ou contri­buer à une cer­taine émo­tion. La musique me donne aussi beau­coup de plai­sir quand je vois les musi­ciens qui choi­sissent mes pho­tos pour leurs albums. Quand j’aurais le temps je vais faire des pho­tos pour eux en pen­sant à chaque genre de musique et son ambiance.
 
Quel est le livre que vous aimez relire ?

J’ai chez moi un mur de livres de pho­to­graphes. Quand j’ai du temps je m’y replonge. Je regarde plus des pho­tos que les mots et on y voit quelque chose qu’on n’a pas sur un écran. Il existe une dif­fé­rence concrète entre un écran et un livre. Un écran pro­duit de la lumière et un livre reflète la lumière. On appré­cie mieux les pho­tos dans leur état natu­rel sur papier que dans un site web ou pdf télé­chargé.
Mes sites favo­ris pour revi­si­ter les livres de Richard Ave­don, David Bai­ley,Hel­mut New­ton, Mario Tes­tino, Nigel Parry , Jean Loup Sieff, Guy Bour­din et des livres de pho­tos de Life et Vogue.

Me remettre dans ces livres de pho­to­graphes me fait pen­ser à de nou­velles idées. Pas­ser une heure sur mon sofa avec un seul livre d’un pho­to­graphe aide à me sen­tir connecté avec l’intention de l’auteur. J’ai aussi plein de guides de pho­to­gra­phie pro­fes­sion­nelle anciens que j’achète sur Ama­zon. J’aime sur­tout ceux de l’époque où les cou­leurs étaient moins vives et les nues artis­tiques avaient des poils. Je vais aussi sur You­tube pour regar­der de nou­veau Dark­ness & Light avec Richard Ave­don ou Hel­mut by June avec Hemut New­ton (and Alice Springs), ça me donne tou­jours envie de me remettre ensuite dans leurs livres.
 
Quel film vous fait pleu­rer ?

En géné­ral, je ne parle pas de mes sen­ti­ments ou de ma vie pri­vée. Je pré­fère expri­mer des émo­tions avec mes pho­tos ou mes rôles d’acteur. C’est peut être pour ça que j’aime tra­vailler comme pho­to­graphe ou comé­dien. Peu m’importe que les gens me voient en train de pleu­rer ou de faire pleu­rer le public, d’être nu devant un public ou d’avoir des gens nus devant moi : ce n’est pas moi si c’est une créa­tion artis­tique pour un film ou une photo.

En plus je pense qu’on va plus aimer mes pho­tos si on ne sait pas grand chose sur ma vraie vie ou mes sen­ti­ments. Sur­tout, dans mes pho­tos de mariages je capte des pho­tos des per­sonnes en train de pleu­rer ou je fais pleu­rer des mariés quand ils voient mes pho­tos. Je gagne ma vie dans le busi­ness “larmes”… Je capte et pro­voque des émo­tions mais per­sonne ne sait rien sur mes émo­tions et je crois que c’est mieux comme ça.

Il y a une mode des gens connus à trop s’exposer sur Inter­net et dans la presse, sans se cacher et sans contrô­ler le contenu et la qua­lité des images. Je pré­fère voir un film et des per­son­nages de fic­tion sans pen­ser a la vie pri­vée des acteurs — le “willing sus­pen­sion of dis­be­lief”. Si on voit mon Ins­ta­gram on voit mon tra­vail mais on ne me connaît pas. On ne sait rien sur moi. J’apparais et je pars. Ce qui res­tent ce sont les pho­tos que j’ai prises. Il n’est pas impor­tant de me connaître pour aimer ou détes­ter ce que je fais. Je ne veux pas dic­ter com­ment com­prendre mes pho­tos ni influen­cer ce qu’on voit lorsqu’on regarde mon travail.
 
Quand vous vous regar­dez dans un miroir qui voyez-vous ?
 
J’ai la mala­die de tra­quer les lumières et les sombres, les angles pos­sible sur le corps, que ça soit le mien dans le miroir ou celui des autres. Il est dif­fi­cile de faire la lumière sur soi-même comme pho­to­graphe et man­ne­quin à la fois . Sur les nus, la lumière a une impor­tance incroyable. Le truc c’est de voir com­ment le corps réagit à des lumières dif­fé­rentes. Chaque fois que j’ai un miroir dif­fé­rent avec une lumière dif­fé­rente, j’en pro­fite pour étu­dier. Je regarde les angles et les lumières et aussi des cou­leurs et Kel­vins.

Sur l’Internet je vois des gens dans les miroirs en train de s’admirer dans les sel­fies où on peut appré­cier le papier cul der­rière eux . Je n’aime pas cette réalité.
A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?

J’écris a des gens si je veux le faire. Si ils ne répondent pas, je n’insiste pas.
 
Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?

Robert Dois­neau ou Ave­don ont créé l’idée d’un Paris roman­tique mais il auraient pu l’inventer n’importe où. Paris n’est pas for­cé­ment com­ment dans ses pho­tos.
Pour moi et pour mes pho­tos, le plus impor­tant n’est pas la ville, c’est avec qui tu es, et ce que tu fais avec cette per­sonne. J’ai fait des pho­tos par exemple à Beni­dorm : on n’imaginerait jamais que c’est Beni­dorm. Quand je suis dans une telle ville, je peux tou­jours inven­ter autre chose. Le pho­to­graphe est plus impor­tant que le lieu pour les pho­tos. Mar­tin Parr à Beni­dorm fera du Mar­tin Parr 200% mais Patrick Lich­field te don­nera autre chose, tota­le­ment dif­fé­rent. Même dans mes pho­tos de mariages, le “pho­to­jour­na­lisme” doit avoir une vérité : le mariage n’est pas vrai­ment comme on voit dans les pho­tos. On voit une illu­sion de beauté, de romance, d’élégance, d’émotions posi­tives qui sont seule­ment une par­tie de l’ensemble. Elle cache tous les élé­ments qui ne sont pas inté­res­sants pour l’histoire que les gens veulent que je raconte dans les pho­tos. Je montre ce que je choi­sis de mon­trer et je cache ce que je veux cacher.
 
Quels sont les écri­vains et artistes dont vous vous sen­tez le plus proche ?

J’adore les pho­to­graphes qui montrent le monde de leur époque . Ils ont de fait fabri­qué leur époque dans les pho­tos publiées dans des maga­zines de mode, des publi­ci­tés ou des cou­ver­tures de disque comme les anglais David Bai­ley, Terry O’Neil ou Bryan Duffy. Ils pou­vaient faire des mer­veilles avec peu de moyens et tout en se moquant de ce que pen­saient les autres.

J’adore aussi des artistes qui sont capables de créer leur propre uni­vers comme le pho­to­graphe génie espa­gnol post-Dali/Picasso, qui vit aussi a Madrid, Chema Madoz ou Storm Thor­ger­son, sur­tout connu pour les albums de Pink Floyd.
 
Qu’aimeriez-vous rece­voir pour votre anni­ver­saire ?

Un long voyage tran­quille et détendu sans la sen­sa­tion que je devrais être en train de travailler.
 
Que défendez-vous ?

J’aimerais bien pou­voir aider, dans un sens pho­to­gra­phique, des causes comme Amnesty Inter­na­tio­nal, Green­peace et People for the Ethi­cal Treat­ment of Ani­mals (PETA). Je leur ai écrit mais il ne m’ont tou­jours pas répondu… et ça fait des années que j’attends. S’ils lisent cet entre­tien, ils peuvent m’écrire pour qu’on fasse des chose ensemble.

Ici en Espagne, je suis contre les spec­tacles de tau­reaux, la vio­lence contre la femme (tou­jours très pré­sente) et tous les hommes poli­tique cor­rom­pus qui nous ont plon­gés dans la crise il y a peu de temps.
 
Que vous ins­pire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est don­ner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas”?

Pas forcément.
 
Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la ques­tion ?“

Ça dépend quelle est la demande.
 
Quelle ques­tion ai-je oublié de vous poser ?

Je crois que j’ai déjà ennuyé tout le monde suf­fi­sam­ment. Si des lec­teurs veulent en savoir plus, ils pour­rait poser des ques­tions en bas et je pour­rais essayer de répondre.
 
Pré­sen­ta­tion et entre­tien réa­li­sés par jean-paul gavard-perret pour lelitteraire.com, le 30 avril 2017.
Edward Olive 0034 605610767 edwardolive@hotmail.com  www.edwardolive.org
Email: edwardolive@hotmail.com
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